A lire les articles sur les imprimantes photo qui font au moins du A3+ ou du A2, avec 8, 9, 12 cartouches d’encres, ça fait peur, sans parler du grand choix de papiers. Bref, j'ai pensé au début : "C’est pour les pros, ça, ce n’est pas pour moi". Et à quoi bon, on a toute sa vie dans son smartphone ! C’est si facile de montrer ses photos aux copains, de les partager avec des amis, et même de les publier sur certains sites dans l’espoir de les vendre.
Et pourtant, imprimer ses photos est tout à fait à la portée d’un amateur éclairé. Si on peut maîtriser les menus de son appareil expert ou pro, ou les logiciels photo pour développer ses Raws, c’est finalement assez abordable. Il y a tout de même plusieurs notions à bien maîtriser, c'est ce que je vais partager avec vous.
S’acheter une imprimante ou faire tirer par des labos pro
Au début, j’étais hésitant comme tout le monde, et j’ai commencé par tester différents labos. Pour des tirages de souvenir ou de famille, les labos grand public font bien le job, mais je voulais mieux. J’ai donc essayé des labos pro : Picto, Luminance.net, ARTdeqo, Tirage@Façon, entre autres. Je leur ai envoyé cinq à six photos, les mêmes. J’ai choisi une base de papiers Fine Art identiques et quelques papiers un peu amusants. Les résultats ont été le plus souvent de très bonne qualité, les délais variables, le service à la vente inégal.
Mais au final, pour avoir tiré mes photos argentiques dans une autre vie, il me manquait la magie de voir sortir la photo. J’avais même une sorte de frustration à tenter d’anticiper les bons réglages de développement, sans pouvoir vivre "l’accouchement" qu’est l’impression. Il peut y avoir de petites déceptions du genre "le ciel est trop foncé par rapport à la marge du papier", "les détails dans les ombres ou dans les hautes lumières ne sortent pas comme je veux". Il faudrait alors changer les réglages et renvoyer un nouveau fichier au labo ou choisir un autre papier, et attendre encore une semaine pour voir le résultat.
Non, pour moi, le tirage, c’est une sorte d’énergie, de feeling, on est dedans et on ne lâche pas l’affaire tant qu'on n’a pas le résultat voulu. Rassurez-vous, je suis arrivé assez vite à plus de 80 % de résultats satisfaisants au premier tirage, et jamais plus de deux tirages.
Enfin, soyons concrets, imprimer soi-même revient à peu près trois fois moins cher qu’un labo pro. C’est un chiffre qu’on ne trouve jamais. On peut donc se faire plaisir pour le même budget. En gros, un tirage A3+ me revient à une dizaine d’euros en moyenne, tout compris : 4 euros de papier Fine Art, 3 euros d’encre, 3 euros d'amortissement pour l’imprimante et les différents matériels annexes. A noter l’App "Epson Ink Cost Calculator", qui permet d’estimer les coûts d’encre selon le type d’impression et l’imprimante. L’estimation est un peu en dessous de ce que j’ai constaté sur une centaine de tirages A3+, mais l’ordre de grandeur est bon.
Le choix de l’imprimante
Le premier choix concerne pour moi la capacité de l’imprimante : A4, A3, A3+ ou A2. J’ai opté en 2018 pour une imprimante A3+ Epson Surecolor SC-P600, après avoir beaucoup hésité avec une imprimante A2. Il faut dire que ce choix est déterminant pour la taille des cadres qu’on accrochera au mur, et les accessoires qu’on finira tôt ou tard par s’acheter : un massicot, un tapis et une règle de découpe pour les passe-partout. La place pour entreposer le matériel, les papiers et les tirages reste encore gérable en A3+ (attention à la taille des boîtes de papier dans le placard). A noter qu’il existe des fournisseurs de cadres à des prix très abordables comme l’Arbre à Cadres ou le Géant des Beaux Arts.
Quant au nombre de cartouches, on nous parle du pourcentage de l’espace colorimétrique Adobe RVB couvert. Cela ne me parle pas beaucoup. Concrètement, je suis très satisfait de mon imprimante, mais attention, j’ai des difficultés sur papier mat avec certains rouges très saturés que l’imprimante ne sait pas sortir. J’ai fait le test avec un profil ICC (papier Photo Rag Hahnemühle) pour la Canon ImagePrograf Pro-1000 qui possède en plus une cartouche rouge et une bleue : l’épreuvage écran indique que ça passe beaucoup mieux (indicateur en haut à droite de l'histogramme en mode épreuvage écran sous Lightroom). On peut donc vérifier avant achat si certaines couleurs passent mieux avec telle ou telle imprimante.
Au total, mon investissement, avec la sonde de calibrage d‘écran i1 Studio de X-rite, un massicot A3+ de qualité et les outils de découpe pour les passe-partout s’élève à moins de 1500 €. Si on compare avec ce qu’on met dans son sac photo, c’est très cohérent.
Risque de colmatage des buses
C'est finalement le principal risque qui peut venir gâcher tout le plaisir. Et ça peut coûter cher ! Pendant la période de confinement, j'ai un peu délaissé la photo et mon imprimante, avec une grosse frayeur à la clef : 5 des 9 couleurs étaient bouchées. Devis auprès d'un réparateur agréé : environ 750 €, donc plus cher qu'une neuve. Aïe ! J'ai eu beaucoup de chance, à force de cycles de débouchage et d'impressions à répétition, les buses se sont débouchées, sans utiliser les produits de débouchage, qui ne peuvent rien faire quand c'est trop bouché.
Je me suis donc mis un rappel mensuel dans mon agenda pour imprimer une ou deux photo si je n'ai pas utilisé mon imprimante dans le mois. Ca suffit à son bonheur, et au mien.
Le choix des papiers
C’est un vrai bonheur de toucher un beau papier Fine Art, et les photos prennent tout de suite une autre allure. Il y a du Waouh dans l’air quand ça sort de l’imprimante. J’ai essayé trois marques excellentes : Hahnemühle, Tecco, et le splendide Awagami. Il y en a d’autres tels que Canson Infinity et Ilford bien connus des amateurs de l’argentique, et les basiques Epson et Canon importants pour la suite des réglages.
La plupart font des packs découvertes qui permettent d’avoir différents papiers à un prix très abordable, sans investir dans de nombreuses boîtes de 25 feuilles. Ces packs comprennent de cinq à dix papiers différents, avec une à trois feuilles de chaque. On les trouve entre autres chez Graphic Réseaux, Taos Photographic ou Digit-Photo.
Certains papetiers vendent des échantillons qui permettent de voir le rendu, de toucher le papier et d'apprécier la brillance et la texture. C'est un petit investissement qui facilite grandement le choix du papier. Ils ne quittent pas ma table lorsque je commence une série d'impression.
Papier de type mat ou papier de type brillant ?
Pour moi, s’il s’agit d’une photo de reflets, d’un sujet réfléchissant (surface d’eau, peinture brillante ou vitres par exemple), où la brillance joue un rôle important dans le message et le ressenti de l’image, je choisirai un papier de type brillant. Je ferai le même choix si je veux des couleurs saturées et des noirs profonds, ou une ambiance dure, dynamique ou "pêchue". J’ai une préférence pour les papiers Pearl ou Satin, dont la brillance atténuée perturbe moins le regard que les papiers Gloss.
En revanche, si le sujet est mat (mur, élément minéral, nature), si je veux un tirage doux pour certains portraits, ou une ambiance de calme, de sérénité, je m’orienterai vers un papier mat. J’ai une préférence pour les papiers Rag, Torchon, Bambou ou Washi.
Enfin, la texture du papier me semble essentielle pour soutenir le rendu de la photo. Je trouve qu’un papier lisse (Smooth) s’accorde souvent avec les portraits ou de grands à-plats et les ambiances douces qui enveloppent le regard, alors que les papiers à grain ou plus texturés renforcent le grain de la peau ou des matières et stimulent les sens. Les papiers très texturés, ou incluant des fibres végétales, donnent un rendu singulier que j’aime beaucoup pour les photos non figuratives, ou pour dynamiser la matière ou la structure de la photo.
Ces préférences ne sont pas définitives, et chaque photo donne lieu à une réflexion sur le rendu souhaité. Il m’est arrivé de tirer la même photo sur deux papiers très différents, et de demander à mes amis laquelle ils préfèrent. Chacun à sa préférence, ressent la photo différemment, mais ce n’est pas beau ou moche. Il faut donc choisir un parti-pris de rendu (profil de développement, choix du papier) pour susciter la sensation voulue.
Combien de papiers différents doit-on avoir ?
Du temps de l'argentique, on avait plusieurs boîtes de papier, lisse ou à grain, dur ou doux. Je recommande de commencer avec les packs d'assortiment pour essayer et trouver ses papiers préférés. ce n'est pas très cher et on s'amuse beaucoup. J'ai acheté au début 3 boîtes de papier (Pearl, PhotoRag, et Torchon), et j'ai élargi ma gamme progressivement. C'est comme le bon vin, on n'est pas obligé de consommer tout de suite !
Réglage de la chaine de couleurs
Il y a d’excellents articles et tutos, dont ceux d’Arnaud Frich ou de OuiOuiPhoto, sur ce qu’est un profil ICC et à quoi ça sert. Disons simplement que cela permet que chaque couleur soit la même à l’écran et sur le papier. Bien sûr, il est indispensable de travailler sur un écran de qualité et calibré avec une bonne sonde. C’est la base, même si on n’imprime pas soi-même.
Après différents essais, j’ai réglé mon écran (Eizo ColorEdge CS 2420) avec une luminosité à 90 Cd/m², le point de noir au mini (0,09 Cd/m²) ce qui donne un ratio de contrast de 949/1, le point de blanc à 6500 K, le Gamma en L*, et le Gamut réglé sur Native. Je l'ai ensuite calibré avec la sonde i1 Studio de X-rite. C’est parfait pour les papiers de type brillant. J’ai testé un autre profil pour les papiers de type mat, avec un ratio de contrast inférieur à 50/1 en augmentant le point de noir, mais cela fait double emploi avec la simulation rendue par le mode “épreuvage écran” (solft proofing) de Lightroom. Je n’utilise donc que le premier.
Chaque imprimante traduit les couleurs différemment selon le papier. Il faut donc un profil ICC par couple imprimante / papier. Ils sont tous disponibles en téléchargement sur le site des papetiers, et ils sont largement suffisants pour un usage courant. J’ai testé le calibrage perso pour essayer. Pour un usage non professionnel, les résultats me semblent identiques à ceux des papetiers. Pour mon imprimante, j’ai chargé les profils ICC de tous les papiers des papetiers où je m'approvisionne, et je les ai installés sur mon ordi (c’est très simple à faire et tout est très bien expliqué sur les sites des papetiers). Je n’ai donc plus à refaire la manœuvre si j’essaie un nouveau papier.
Réglages d’exposition avant impression : Utilisation d’une mire de gris
Une fois l’écran calibré et les profils ICC des papiers installés, on a assuré la correspondance des couleurs. Reste à savoir si la photo ne sera pas trop claire ou trop sombre, ou comment sortira un gris 90 % (0 % = noir ; 100 % = blanc) ou une teinte sombre selon le papier. Pour anticiper le rendu des nuances de luminance, notamment dans les basses et hautes lumières, j’utilise une mire que j’ai tirée sur un papier mat et sur un papier brillant pour mieux apprécier comment vont sortir les faibles variations de luminance.
En noir et blanc, j’utilise la mire Kodak Gray Scale disponible sur internet. Ça marche pratiquement à tous les coups. Dans Lightroom entre autres, on peut lire sous l’histogramme la combinaison RVB de chaque pixel en déplaçant le curseur sur la photo, en % en mode développement, ou en valeur sur 255 en mode "d’épreuvage écran" (soft proofing). En comparant avec la mire imprimée sur un papier similaire (PhotoRag, Pearl, …) on peut anticiper le rendu et ajuster les réglages d'exposition, des hautes et basses lumières.
En couleur, il y a une méthode officielle pour connaître le niveau de gris équivalent à un pixel donné selon la recommandation CIE 709 : Gris = 0,2125 R + 0,7154 V + 0,0721 B. Pas simple ! Après différents essais, je l‘ai simplifiée ainsi : Gris = (R + 2 V) / 3, qui donne un écart acceptable, sauf s’il y a peu de vert, auquel cas je fais une moyenne (R + B) / 2 . En vérifiant plusieurs endroits de la photo avec plusieurs couleurs et plusieurs niveaux de luminosité, j’ai très peu de loupé. Ne faisant pas de tirage certifié mais des tirages artistiques, cela me convient le plus souvent.
Les papiers de type brillant restituent assez bien l’exposition d’une photo vue sur l'écran. Je ne fais donc pas de correction particulière. En revanche, je trouve que les papiers de type mat "mangent" un peu de lumière. J'augmente souvent l’exposition, les hautes ou les basses lumières de 0,3 à 0,5 EV. Au début, j’ai fait des essais en petit format, mais j’ai pris assez vite mes repères après quelques essais. Aujourd’hui, je tire le plus souvent directement au format voulu avec un bon taux de réussite.
L'Épreuvage écran (soft proofing)
Comment va sortir ma photo ? C’est LA question quand on s’apprête à imprimer. Dans le module développement, il existe une option “épreuvage écran” qui permet de simuler le rendu de la photo selon le papier utilisé, en se basant sur le profil ICC du papier chargé en fonction de son imprimante. L’aspect peut paraître moins flatteur qu’en mode de développement normal. Il faut s’y habituer, et surtout se souvenir qu’un écran est une source lumineuse, alors qu’un papier est un élément passif qui renvoie la lumière. En revanche, la comparaison des rendus selon différents papiers est assez significative.
Il existe deux options principales Perception ou Relatif. Cela correspond aux deux types de corrections réalisées par le logiciel de photo pour adapter les couleurs "extrêmes" que l’imprimante ne peut pas imprimer et le raccord avec les nuances adjacentes (sinon on a des à-plats moches au lieu de nuances progressives). Les deux rendus sont simulés en mode "épreuvage écran” du module développement. Il suffit alors de configurer celui qu’on préfère dans le module impression avec le choix du profil ICC.
Les réglages de l’imprimante
C’est le point le moins documenté par les testeurs et les tutos, et c’est celui qu’on appréhende le plus. Les notices des pilotes présentent les différents paramètres de l’imprimante, mais n’expliquent pas comment choisir tel ou tel réglage, et les retours d’expériences sont rares. J’ai donc un peu tâtonné. J’ai essuyé quelques déboires, et mon imprimante avec, après des bavures sur certains tirages.
Il faut donc maîtriser quelques paramètres. Cela demande quelques heures de préparation une bonne fois pour toutes, mais après cela, ça va tout seul : juste le bonheur de voir naître sa photo !
Mon retour d’expérience se base sur mon Epson Surecolor SC-P600 sous Windows, mais il en va de même avec les autres modèles des deux marques et sous Mac. Les réglages indiqués ci-dessous sont indépendants du logiciel photo utilisé, mais dépendent seulement du pilote de l’imprimante. Ces réglages que je détaille ici sont fournis par les papetiers, pour chaque couple imprimante / papier, et ce pour toutes les marques de papier.
1 - Le papier type équivalent :
Les papetiers indiquent pour chacun de leurs papiers le réglage du "papier type équivalent" de la marque de l’imprimante : Epson Velvet Fine Art, Epson Premium SemiGloss, etc… Cela agit sur la quantité d’encre, le temps de séchage entre deux passages de la tête d’impression et le choix entre la cartouche d’encre noire mat ou noire photo (pour papier brillant). Il vaut mieux regrouper ses tirages mats et brillants pour réduire les changements de cartouche d’encre noire qui consomment un peu d’encre.
A noter que le choix du papier type équivalent (Premium SemiGloss ou Archival Matt, …) détermine le choix de l’encre noire photo ou noire mat, et envoie les instructions pour le changement automatique de cartouche si cette option est cochée dans la configuration de l’imprimante.
2 - La qualité d'impression :
Le mode recommandé par les papetiers pour mon imprimante est toujours “Qualité” (1440 x 1440 ppp) pour les papiers que j’utilise. J’ai essayé la “haute qualité” (5760 x 1440 ppp), mais cela distribue trop d’encre et ça bave. Il vaut donc mieux s’en tenir à la recommandation du papetier pour son imprimante.
3 - L’épaisseur du papier :
Le sous-menu “Config. Papier ...” du menu “Paramètres de l’imprimante” permet de régler l’épaisseur du papier et ainsi d’optimiser la finesse de l’impression : trop faible, la tête d’impression est trop près et peut frotter sur le papier (bonjour les bavures et le nettoyage de l’imprimante) ; trop épais, la tête sera éloignée du papier et l’encre sera déposée moins précisément. Il est donc important de bien préciser l’épaisseur du papier.
Le pilote Epson ajoute d'autres options : épaisseur standard ou large. J’opte en général pour épaisseur standard pour les papier à la surface assez lisse, et sur épaisseur large pour les papiers texturés. Après quelques essais, je ne touche pas aux paramètres "densité des couleurs" ni "temps de séchage" qui sont réglés automatiquement par le choix du papier type équivalent.
4 - Le profil ICC :
Si on travaille avec un logiciel de développement de photos assez complet, il est recommandé de désactiver la gestion de la couleur dans le menu "Paramètres de l’imprimante", et de choisir le profil ICC du papier dans le logiciel photo dans les paramètres à préciser au menu "Impression". Evidemment, il ne fait pas faire la correction de profil ICC deux fois.
5 - Le chargement du papier dans l’imprimante :
Les papiers Fine Art peuvent être chargés dans l’imprimante par l’avant selon deux modes : Beaux-Arts ou Avant-Affiche. Le premier fait remonter le papier dans le guide arrière en arrondissant le papier vers le haut. C’est quelquefois délicat pour les papiers un peu épais à partir de 4/10 mm à 5/10 mm d’épaisseur. Je préfère le chargement en mode Avant-Affiche qui laisse le papier à plat, et qui est plus facile à charger. Il faut juste prévoir environ 50 cm derrière l’imprimante le temps de la séance d'impression.
6 - Où trouver ces informations ?
Les sites internet des papetiers fournissent toutes ces informations, mais elles sont souvent éparpillées. L’épaisseur du papier est indiquée le plus souvent dans les caractéristiques du papier ou dans les fiches produit des papiers. Les autres informations de papier type équivalent, de qualité d’impression et de type d'encre noire se trouvent dans les instructions d’impression fournies en téléchargeant les profils ICC.
Faciliter le flux de travail d’impression
Pour éviter de modifier chaque paramètre à chaque changement de papier, j’ai fait un tableau pour les papetiers que j’utilise, et tant qu’à faire, j’ai repris la plupart de leurs papiers, pour ne pas avoir à y retourner si j’en essaye un nouveau. Je vérifie ces informations de temps à autre en cas de changement de spécification ou d’erreur de ma part.
Tableaux de paramètres_03-2022
J’ai aussi enregistré différents presets dans les paramètres d’imprimante par type de papier et d’impression couleur ou N&B. Après avoir réglé les différents paramètres, on clique sur “Enregistrer / supprimer” à la première ligne “Paramètres de sélection” en lui donnant un nom, dont voici deux exemples :
Le preset que j’ai appelé “MK Velvet N&B” pour la liste de paramètres suivants :
- Config papier : épaisseur 5 (réglage par 1/10 mm) / standard
- Couleur : Photo noir et blanc avancé
- Qualité : qualité (correspond à 1440 x 1440 ppp)
- Mode : neutre
- Source papier : Avant-Affiche
- Taille : A3+ (on peut enregistrer des tailles personnalisées)
Le preset que j’ai appelé “PK Luster Couleur” pour la liste de paramètres suivants :
- Config papier : épaisseur 5 (réglage par 1/10 mm) / standard
- Couleur : Couleur
- Qualité : qualité (correspond à 1440 x 1440 ppp)
- Mode : désactivé (profil ICC géré par le logiciel photo)
- Source papier : Avant-Affiche
- Taille : A3+ (on peut enregistrer des tailles personnalisées)
J’ai créé deux presets pour chaque papiers type équivalent, un en couleur et un en N&B. C’est vrai que cela nécessite quelques heures de préparation, mais on s’y retrouve largement par la suite. Après avoir choisi mon preset, il ne me reste plus qu’à vérifier l’épaisseur, la texture de la surface et la taille du papier.
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Aujourd'hui, c’est le bonheur, les bons paramètres sont préréglés, le développement est ajusté et on peut charger le papier dans l’imprimante qui demande toutefois de confirmer sur l’écran de contrôle le type de papier équivalent et le format pour éviter toute erreur. Et nous voici récompensés de tant d'efforts de préparation : un tirage juste et parfait !